La facturation électronique, une obligation pour tous ?
Comme vous le savez certainement, entre 2024 et 2026, toutes les entreprises assujetties à la TVA seront contraintes de se soumettre à la facturation électronique et, ainsi, de digitaliser leur comptabilité. Mais de quoi parle-t-on, exactement ? Le Code général des impôts définit la facture électronique comme un « processus de dématérialisation », c’est-à-dire un document émis, transmis et reçu sous une forme digitalisée.
Qui est concerné par la facturation électronique ?
Tout a commencé en 2020 lorsque les entreprises ont dû envoyer leurs factures, à destination de la sphère publique, sous un format dématérialisé. Ensuite, en 2022, la loi de finances rectificative a appliqué cette obligation de facturation digitalisée aux échanges entre entreprises. Le but recherché, à travers ce changement, est la lutte contre la fraude fiscale. En effet, la standardisation du format électronique permet de réduire les falsifications des factures. Enfin, entre 2024 et 2026, toutes les entreprises devront graduellement s’y soumettre :
- les grandes entreprises en 2024 ;
- les entreprises de taille intermédiaire (ETI) en 2025 ;
- et enfin les indépendants, les artisans, ainsi que les TPE et PME en 2026.
Les avantages de la facturation électronique
La facturation électronique n’est pas qu’une obligation, elle confère de nombreux bénéfices que nous vous présentons :
- Un gain de temps considérable grâce à la réduction des échanges entre entreprises ;
- une modernisation du processus ;
- une pratique plus écologique puisqu'elle permet de se passer du support papier ;
- une sécurisation du processus puisque les factures, dont l'authenticité est garantie, ne peuvent être falsifiées et transitent vers une plateforme gouvernementale ;
- une baisse des coûts : sur papier, les factures coûtent en moyenne 10 €, alors que, par voie électronique, elles ont une valeur équivalente à celle d’un timbre.
Vous l’aurez compris : digitaliser la comptabilité ne constitue donc pas qu’une simple mise en conformité avec la loi, mais représente un gain de temps et de productivité considérables.
Comment passer à la facturation électronique ?
Vous connaissez maintenant les avantages et les obligations relatifs à la nouvelle loi de facturation. Mais comment faire pour l’appliquer concrètement ? Il existe des outils qui permettent aux entreprises de digitaliser leur facturation avant l’échéance de 2026. Tout d’abord, sachez que vous devez passer par l’État ou l’une de ses plateformes agréées. Ces dernières aident les entreprises qui n’ont pas le temps ou les moyens de faire leur transition par elles-mêmes. Il s’agit des plateformes de dématérialisation partenaires, acronyme de PDP. Il en existe plusieurs, dont iPaidThat.
Un excellent outil pour accompagner la numérisation comptable : iPaidThat
Parmi les outils qui existent, nous vous recommandons notamment d’utiliser iPaidThat, une plateforme en passe de devenir PDP, et donc agréée par l’État, pour faire votre transition électronique. Depuis 2017, iPaidThat aide experts-comptables et entreprises à gérer leur comptabilité grâce à une automatisation complète de leurs tâches :
- factures en envoi ou réception ;
- extraction automatique d’informations comme la TVA, date, numéro de facture, etc., avec une simple photo du ticket ;
- collecte automatique des données : les factures sont directement récupérées via le scanner ou les boîtes mails ;
- centralisation des flux, comme les paiements en carte bleue, en temps réel.
La digitalisation de votre comptabilité, grâce à iPaidThat, vous apporte donc un véritable gain de temps en automatisant toutes les tâches fastidieuses. Vous serez donc bien plus compétitif !
